Chimie de l’atmosphère

Niveau : L3
Semestre : S2, ECTS : 3
Responsable : François Ravetta
Autres enseignants : Sébastien Payan, Jennie Thomas

 

Type d’enseignement : cours /TD
Volume horaire : 30h cours/TD
Modalités de contrôle des connaissances : Examen écrit

 

Les constituants minoritaires réactifs de l’atmosphère jouent un rôle important en matière de filtrage du rayonnement UV (ozone), de climat (méthane, ozone, particules) ou de pollution atmosphérique (ozone, oxydes d’azote, particules). Emis en surface sous forme réduite ou produits au sein même de l’atmosphère, ces constituants minoritaires sont en général oxydés lors de réactions photochimiques catalysées à basse température avant de se déposer au sol. L’étude de la couche d’ozone stratosphérique permet d’appréhender simplement les couplages entre réactivité chimique, transport et rayonnement, et de dégager des notions générales en chimie atmosphérique, comme celles de famille ou de temps de vie. Il devient ensuite possible de rendre compte de milieux plus complexes, comme la couche limite urbaine. A l’issue du cours, un étudiant doit se faire une première idée du fonctionnement de l’atmosphère du point de vue des cycles biogéochimiques. Il doit être capable de rendre compte des distributions observées pour les constituants minoritaires, et de leurs variations dans le temps et dans l’espace. Dans une première partie, le cours s’attache à dégager les principes généraux d’étude de l’atmosphère considérée comme un milieu réactif. Des méthodes d’observation de la composition atmosphérique sont ensuite étudiées, en lien avec le transfert de rayonnement. Dans une dernière partie en anglais, on aborde les grands enjeux qui sous-tendent actuellement la recherche en chimie atmosphérique.

 

Bibliographie :
Physique et chimie de l’atmosphère, Delmas et al., Belin, 2005 (2nde édition)
Atmospheric Chemistry and Physics: From Air Pollution to Climate Change, J. Seinfeld & S. Pandis, Wiley, 2006, 2nd Edition